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théâtre le vanves - Page 29

  • PLATEAU DE VANVES : DES NUISANCES, PEU DE REMEDES, MAIS BEAUCOUP D’ESPOIRS !

     

     Les réunions publiques de quartiers semestrielles ont commencé lundi soir à l’école Marceau avec à l’ordre du jour la présentation de la politique culturelle de Vanves et plus particulièrement du théâtre qui célébre son 30éme anniversaire et les 15 ans du festival Art Danthé, et l’agenda 21 communal qui a été lancé par le dernier conseil municipal. Thémes sur lesquels reviendra le Blog après ses 3 réunions où beaucoup de questions devraient être posées comme ce fut déjà le cas lors de cette première réunion : Un vanvéen s’est plaint des heures d’ouverture (très restreinte) de la bibliothéque qui est fermée le week-end (le dimanche).  Une vanvéenne qui vit et travaille près du square Jarrousse s’est plainte de ne plus entendre d’oiseaux, et surtout le merle. « On a des nuées de corneilles. Si on les laisse faire, elles vont manger tous les nids. Et il n’y aura plus d’oiseaux à Vanves »

     

    Mais il est revenu sur les deux principaux événements qui touchent ce quartier du plateau :

     

    Le chantier Hachette : A  la suite d’une question de M.Pariselli qui parlait de « son ND des Landes à moi :  On a souffert de la poussiére, et maintenant du bruit et des vibrations. Hachette s’était engagé à éclairer le passage piéton. Rien n’a été fait ! On est loin du village des terrouirs ! »  - « C’est vrai que l’on ne peut pas faire un chantier sans nuisance. On s’en enquiéte, on s’en préoccupe avec une sentinelle. Ce chantier n’est pas simple. La démolition et les fondations sont très pénalisantes. Mais on ne s’en sort pas trop mal. Après les fondations, les nuisances devraient se réduire. Vous êtes passé par le plus dur. Et ils suivent leur planning » a répondu le maire en passaant le relais à Bernard Ollivier, la sentinelle : « Nous sommes dans une phase d’enlévement des gravats qui sont triés et recyclés. Les premières fondations et les murs de soutainement ont été réalisés à côté de la voie SNCF. La grue sera installée  avec la base de vie d’ici 15 jours. Et le chantier de construction commencera début Janvier. Et la grosse pince hydraulique a a été enlevée en pleine nuit à cause d’un convoi exceptionnelle » a-t-il reconnu mais en rappelant que « les riverains avaient été prévenus »

     

    La fermeture de Lidl : Elle est effective depuis Lundi soir. « Lidl discount n’était plus rentable. Comme l’a expliqué la presse économique, ses responsables ont décidé d’augmenter la surface de leurs magasins avec plus de produits et plus de diversité dans l’offre » a expliqué le maire. « Comme ils ne pouvaient pas s’étendre rue Victor Hugo, et que la propriétaire leur faisait un loyer très cher, ils ont préféré fermer – vu le prix qu’elle pratique, elle risque de ne pas trouver grand monde. Lidl devrait agrandir leur magasin du Clos Montholon »

     

    Beaucoup de questions ont été posé sur la couverture du Périph – « Paris n’a pas de sous  pour cette partie vanvéenne! » - la porte Brancion – «  Le maire de Paris voulait nous coller un hangar ! Je préfére qu’il aménage autre chose. Mais rien ne sera fait pour des raisons financières ! » -  le non  respect des trottoirs de la  rue du docteur Mayfair (qui longe le square Jarrousse) par les automobilistes qui circulent de surcroît très vite – « je cherche toujours à ce que les riverains trouvent ensemble une solution sur une petite voie ! » a-t-il indiqué en ajoutant après qu’une riveraine ait demandé plus de place pour pouvoir garer les véhicules : « La ville travaille sur un projet de réaménagement raisonnable. On ne peut pas se permettre de fgaire des choses luxueuses durant cette période »

      

    D’autres questions ont été posées sur le remplacement de  la surface en bois glissant et dangereux de  la rue J.Jaurés  dont les travaux ont comencés  - « Ce sera de l’enrobé avec de petits cailloux blancs en gardant un contraste clair/foncé. Il fallait trouver un matériau que supporte la chape de béton au dessus des parkings »… La meilleure a été toute de même cette question d’une vanvéenne qui s’étonnait que « l’horodateur ne rendre pas la monnaie » - « Ce n’est pas un distributeur de coca ! » - en ajoutant après cette réponse du maire qu’elle n’en a de toute façon aucune utilité puisqu’elle se déplace à pied. « c’est pour faire avancer le smilblick ! » aurait pu ajouter Coluche   

     

    La dernière question a été consacrée au parc des expositions lorsqu’un riverain a demandé « pourquoi une situation stabilisée depuis 2/3 ans dégénére et nous fait revenir à la situation d’il y a 10 ans depuis 3 mois ? », notamment à cause des embouteillages rues du Moulin et Marcel Yol provoqués par le parking.  Le maire a fait part de quelques remarques qui lui sont parvenus durant le Mondial de l’Automobile. « Pourtant on a définit des périmétres de sécurité ! » a-t-il indiqué en revenant sur la requalification du Palais Sud (qui se trouve sur Vanves) qui deviendrait plutôt un palais des Congrés. « Il est prévu de prendre en compte un certain nombre de nuisances qui avaient été identifiées ». Et notamment, comme l’a indiqué ce riverain, les camions qui bloquent la porte de la Plaine. Sans compter le bruit du parc des expositions qui s’est intensifié ses derniers temps, surtout la nuit, pour les riverains vanvéens et isséens de la rue du 4 Septembre, à cause notament de ses wagonnets de poubelles qui font un bruit infernal à 3H30/4H du matin.     

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 19 (suite et fin) – LE MONTAGE D’UNE SAISON CULTURELLE

    Octobre 2012 a été  un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre que nous terminons par le montage d’une saison culturelle

     

    « Quelquefois, elle est déjà pré-montée 3 saisons avant. A chaque fois que l’on rencontre des gens, que l’on va voir des spectacles, parce qu’on voit des choses ailleurs, on peut le retenir pour l’année d’après. Mais je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi ! Mais j’ai un peu le nez, j’ai acquis de l’expérience, et je vois beaucoup de choses. Dans ma tête, je me fais toujours un peu la saison idéale, pas pour moi, parce que j’essaie de ne pas forcément présenter ce que j’aime, et que je trouve intéressant,  à une population, à un public. Mais on ne peut pas non plus présenter des choses que l’on n’aime pas complètement. Il faut toujours qu’il y ait une petite accroche » explique José Alfarroba. Il est  très rare qu’il programme sur dossier. « C’est souvent des réseaux de jeunes artistes qui nous disent « tu dois aller voir cela, c’est superbe ! ». Et Olivier, Tristan, ou  moi y vont, car il est très rare que je programme sans que nous l’ayons vu  ou que je l’ai vu moi-même, même si je leur fais confiance. On aime bien être tous d’accord ».

     

    Sauf pour les créations bien sûr ! «  Parce que  c’est la rencontre avec un artiste que l’on sent enthousiaste, dont on sent très bien que le projet est bon, qu’il a une formation soit de comédie, soit de metteur en scéne, avec des gars qui l’entourent et tiennent la route comme un régisseur lumière connu pour être une pointure…c’est qu’il ne doit pas être aussi mauvais que cela. Nous travaillons beaucoup avec des jeunes qui sortent des écoles nationales, ce qui est déjà un  bon réseau,  du conservatoire national, de l’école de Strasbourg, plus ou moins géré par un organisme, Jeune Théâtre National (JITEN) qui essaie d’être le fédérateur de tous ces jeunes qui sortent de cours, qui les accompagne pendant 3 ans. Si nous prenons une pièce où il y a des acteurs sortis de ses écoles, on est aidé pour cela, ce qui est une bonne chose, parce que beaucoup de jeunes se retrouvent sur le marché. Et tous ne sont pas des stars » indique t-il.

     

    Pour monter sa saison, il essaie de diversifier,  avec un peu de théâtre, de danse, de musique qui manque « parce que c’est beaucoup plus cher et parce qu’il fallait faire un choix. On s’est plus spécialisé dans le théâtre et la danse un peu classique avec un volet très important de spectacles jeune public : Nous avons une dizaine de pièces tous les ans avec toujours 3 à 4 représentations et spectacles variés que pratiquement toutes les écoles peuvent voir. Nous bénéficions d’un réseau très riche avec tous les professeurs de Vanves. On leur propose des ateliers, des actions artistiques,… car si nous voulons que les enfants viennent demain encore dans les salles de spectacles, il faut les former, leur donner le goût. Lorsque vous avez eu un prof de français qui vous a amené au théâtre, si cela a été bien fait et ne paraissait pas comme une obligation, il vous donnera envier d’aller au théâtre » explique t-il en  précisant qu’il organise 7 à 8 projets « danse à l’école » : Une rencontre d’un chorégraphe ou d’un danseur avec une classe avec un projet de spectacle présenté par les enfants.

    « Nous  proposons à leurs professeurs de venir voir tous les spectacles de Vanves. Et ils viennent, certains venant assister à tous les spectacles du festival Art Danthé dont nous discutons ensuite, lorsqu’ils sont quelquefois difficiles. Comme avec cette dame qui me disait : « Je ne pense pas être plus bête qu’une autre, je lis Le Monde,  mais là je ne comprends rien ». Et je lui répondais que « cela m’arrive. Des fois, je ne comprends rien. Mais je me fais ma propre idée, je voyage à l’intérieur d’un projet ». Et elle continue à venir, à prendre des abonnements tout en disant « Il y a des choses que je ne comprends toujours ; Mais c’est vrai que je passe des bons moments…d’émotion ». Et en plus la danse est un spectacle pas très long » assure t-il.

     

    « Pour construire une saison, c’est simple, on commence toujours par des certitudes comme « Platonoff » et on rajoute d’autres spectacles plus populaire ou classique avec « Tango », spectacle de danse pour enfants. De même pour le théâtre sans avoir l’impression de faire des concessions ! Je ne pourrais rien faire contre ma propre volonté. Mais je peux aussi présenter des choses qui ne peuvent pas être très simple, pas du tout à haut degré intellectuel, mais qui peuvent choquer dans les deux sens. On n’oblige pas les gens à venir.  On a eu des discussions avec des spectateurs qui nous disaient : « Pourquoi de la nudité ! «  - « C’est comme cela ! C’est venu progressivement, car il y en a de plus en plus. On a commencé avec Daniel Eveillé qui a travaillé sur la nudité parce qu’il pensait qu’il fallait  montrer le corps  comme cela. Quand on voit vraiment, on oublie ! C’est de la nudité pure ». Mais il a créé d’autres spectacles d’une façon provocatrice. Il faut se souvenir que dans les années 60, cela se faisait déjà ! »

     

    Enfin, il faut vendre cette saison ! « On essaie par rapport à ce lieu – on  est tous conscient que c’est de l’argent public -  à faire très attention, en tirant les prix, en faisant en  sorte qu’il n’y ait pas d’abus de quelque nature que ce soit. Le bâtiment est occupé pratiquement tout le temps, à part le mois et demi d’été où on se repose. La salle n’est jamais vide. Le projet que j’avais présenté aux élus c’était : « 300 jours par an, il se passe toujours quelque  chose à Vanves !». Le pari n’est pas encore complètement gagné. J’aimerais, mais c’est peut être  utopique  que le vanvéen se dise « qu’est-ce que je peux faire ce soir ? – Et il y en a – et qui vient au théâtre : « Ah il n ’y a pas de ciné. Et bien ce n’est pas grave ! on vient ! ». Le travail est plus dur avec Internet, la TV, pour faire venir du monde, avoir de nouveaux spectateurs, garder ceux qui sont là, les appeler…avec un bar convivial où l’on se fait quelques petites assiettes ! ».     

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 18 – UN TERREAU EXTRAORDINAIRE POUR JOSE ALFARROBA

    Octobre 2012 a été un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre et son directeur José Alfarroba

     

    « Ce « virus » de la culture me vient de mon père qui m’a emmené très tôt au cnéma au Portugal où je suis né. Lorsque  j’a choisi la France, je la connaissais déjà grâce à sa littérature, sa musique, son cinéma de tous les genres…Je l’avais visitée à travers Louis de Funés et truffaut, Françoise Hardy et Brassens, Simenon et Sartre » expliquait à Vanves Infos ce passionné de théâtre, de musique, de danse, en arrivant dans notre ville en 1997. José Alfarroba est êtes né à Portimao dans l’Algarve au sud du Portugal le 31 janvier 1950, alors que ce pays était alors soumis à une dictature redoutable. Un contexte politique qui l’a amené en France en 1969 où il a suivi des études d’architecture et fait un passage à l’université de Vincennes. Au début des années 70 il a beaucoup travaillé dans les foyers de jeunes travailleurs et d’étudiants, puis dans des centres socio-culturels en tant qu’animateur et formateur, dans un centre Léo Lagrange tout d’abord, puis à Fontenay aux roses et à Clichy.

     

    « Ce travail en direction des jeunes m’a beaucoup apporté personnellement. Je me suis occupé du festival de BD de Clichy qui était le premier du genre et dont Angoulême s’est inspiré plus tard. En 1984 on m’a confié la direction du théâtre municipal qui était alors une salle des fêtes. La mairie m’a donné carte blanche pur le transformer en une véritable salle de théâtre. J’ai également crée un festival de musique et de théâtre de rue « les Folies Urbaines ». Et en 1997, il rejoint la ville de Vanves où « il a développé une programmation pluridisciplinaire, restructuré l’espace socioculturel Gazier, créé un salon d’arts plastiques, mis en place le festival de danse contemporaine Artdanthé valant aujourd’hui à Vanves une renommée internationale, apportant sans conteste avec votre équipe un vent culturel nouveau à Vanves. Votre goût personnel de la danse a marqué Vanves devenue grâce à vous une ville à l’avant-garde dans ce domaine du spectacle vivant » déclarait Bernard Gauducheau en lui remettant la médaille des Arts et des Lettres.

     

    José Alfarroba a expliqué alors que Vanves a été un terreau extraordinaire : « Je ne sais pas à quoi cela tient ! Mais je ne me suis jamais senti aussi bien dans une ville à tout point de vue, que ce soit avec les habitants, ses élus, les artistes... Une ville tolérante. C’est peut être la taille de la ville qui veut cela !  L’équipe qui est en place m’a énormément fait confiance. La population est assez accessible à la culture, un peu tendance Télérama, qui sait ce qu’elle a envie de voir. Mais les vanvéens craignent aussi un peu des expérimentations ». Pour lui, « c’est un terreau, parce que dés le moment que l’on a planté cette histoire là, et bien on parle partout de nous, et les artistes viennent nous voir ! Par nos choix, nos prises de risques avec eux – parce que la création passe par une mise en danger de l’artiste qui doit oser -  parce que nous ne pouvons pas leur donner beaucoup de moyens, que notre accompagnement, parce qu’on ne laisse pas tomber un artiste, même s’il se plante. Ils peuvent se tromper ! On aide beaucoup de monde peu, mais du coup, on peut en aider beaucoup. De surcroît, ils ont vraiment des projets citoyens avec des actions artistiques dans la ville où ils font travailler des amateurs comme c’est le cas pour la pièce « Platonoff avec des jeunes » explique t-il en ajoutant : « Notre objectif est aussi d’inviter les spectateurs à prendre des risques, comme celui d’aller voir des atrtistes qu’ils ne connaissent pas, dans des registres qu’ils ignorent...Tout cela pour le plaisir de la découverte » (V.I. Oct.2007).

    A SUIVRE